mercredi 1 juin 2011

D'où peut venir le sabotage et la fuite des hommes d'affaires de la région




Un opérateur, lors d'un transit de marchandises vers la Lybie se trouve confronté aux tracasseries administratives et à une lourdeur bureaucratique par un responsable de la douane. Cette personne pour des raisons inexpliquées et sous prétexte de problèmes d'insécurité, lui refuse l'autorisation de pouvoir travailler en dehors des horaires administratifs, pratique tout à fait normale et courante, légale et même prévue par le code des douanes.. Dans la zone du grand Tunis, tout au moins. Sfax ne fait pas encore partie du pays Tunisie.

Cette personne sfaxienne qui plus est, digne vestige de l'ancien régime qui voulait que sfax coule, était apparemment un bel exemple de discipline, fidéle aux principes de Ben Ali et contribua largement par son obéissance à la décadence d'une ville. Sfax devait être anéantie...
N'a-t'elle pas compris encore que bien des choses ont changé depuis un certain 14 Janvier 2011? Aurait-elle réagi ainsi avec un Trabelsi?
Peut-on parler de changement quand les personnes et les méthodes restent toujours de mise? Quand des mentalités négatives comme la sienne ont encore... Cout de l'opération pour cette entreprise: 14 mille dinars.

Comment penser développment quand un outil d'importance stratégique comme l'administration est encore otage de vieilles méthodes et réflexes d 'un autre temps? Quand les mentalités n'arrivent pas à se mettre à niveau, celui du développement qu'on souhaite atteindre, dont on rève.

Que les grands responsables fassent leur ménage, avant de nous demander de nous remettre au travail. Qu'ils installent des cadres compétents et dynamiques différents de ceux qu'on a imposé à la région pendant ces dix dernières années, il nous sera alors plus facile de démarrer.
Sinon l'hémorragie ne va pas s'arrêter et d'autres départs seront à craindre.
Ce fait divers à bien eu lieu récemment. Hier à Sfax Service des Douanes.

Raouf Ellouze

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