samedi 26 novembre 2011

A quand un métro léger à Sfax ?


SFAX (TAP) - La congestion du trafic routier dans la ville de Sfax pèse lourdement sur le quotidien des usagers de la route, les élèves et les étudiants en particulier, en plus de ses incidences négatives sur la vie économique.
Un phénomène qui s'est amplifié au cours des dernières années.  Les embouteillages sont de mise sur les grands carrefours de la ville au niveau de la route  périphérique N°4 reliant le centre aux quartiers à haute densité démographique.
L'absence de la police de la circulation en dehors des heures de pointe oblige souvent les citoyens d'intervenir pour organiser le trafic.
Moheddine Bouaziz propriétaire d'une auto école explique cette situation par l'indiscipline de certains automobilistes. Les cas de dépassement de la ligne continue et du stationnement anarchique se multiplient, paralysant la circulation.
Les usagers de la route évoquent, quant à eux, la qualité de l'infrastructure routière, l'augmentation de la superficie de l'agglomération de Sfax et l'accroissement du parc des voitures particulières. Selon eux, le réseau routier n'a pas suivi le développement démographique et économique qu'a connu la région.
Depuis des décades,  la ville de Sfax, deuxième pole urbain après la capitale, n'a pas bénéficié de financements importants pour la mise à niveau de son infrastructure routière.
Les habitants de la Sfax, qui appellent à appliquer la loi contre les contrevenants, considèrent que seul le métro est capable de les délivrer de la hantise permanente de la circulation.

dimanche 20 novembre 2011

Sfax - Une première session des journées internationales de fraternité




La municipalité de Sfax, en partenariat avec l'Association des étudiants et stagiaires africains en Tunisie, l'université de Sfax, la Maison de France à Sfax, les institutions et les associations partenaires, organise du 18 au 20 novembre la première session des Journées internationales de la fraternité dans la Médina de Sfax. Placé sous le thème «Sfax, une ville pour tous», cet évènement à caractère culturel invite à la découverte des différents pays, traditions et communautés à travers des expositions. Les spectacles programmés vont permettre aux étudiants participants de découvrir la culture de l'autre, ses traditions et ses habitudes. Cette manifestation sera l'occasion de dialoguer avec l'autre pour mieux le connaître.
Dans ce contexte, un point de presse s'est tenu, hier, à la mairie de Sfax pour donner un aperçu général sur les objectifs de l'organisation de ces journées de fraternité et le programme des différentes manifestations culturelles.

M. Néjib Abdelmoula, président de la délégation spéciale de la municipalité de Sfax, a indiqué que «ces journées seront un espace de dialogue et de rencontres culturelles entre les étudiants étrangers et tunisiens. Il faut que ces derniers sachent que la différence est source d'enrichissement culturel et civilisationnel. Le partage fraternel va permettre de consolider nos liens et de s'orienter vers l'universel».

Mme Houda Kchaou, présidente du comité des relations internationales à la municipalité de Sfax, a souligné que les étudiants étrangers souffrent d'une mauvaise intégration et d'une présence limitée dans la vie quotidienne de la ville. «Nous voulons une ville nouvelle qui s'ouvre sur l'autre et accepte la différence. Cette manifestation vise, également, le rayonnement de Sfax. Nous essayons de créer une nouvelle image pour notre ville. Pour cette raison, on a choisi des monuments historiques de la médina comme Borj El Naâr pour organiser des expositions. La mise en valeur de la vieille ville fait partie de notre démarche pour classer la Médina comme héritage mondial», explique Mme Kchaou.

Dans son intervention, M. César, représentant de l'Association des étudiants et stagiaires africains à Sfax, indique que 600 étudiants originaires de 20 pays africains vivent à Sfax. Ils souffrent d'un problème d'intégration. «Nous voulons que les étudiants tunisiens nous mettent sur un pied d'égalité avec ceux venant d'Algérie et du Maroc. Il faut réunir l'Afrique du Nord et du Sud et trouver un point commun pour augmenter les chances de développement de notre Afrique. Ces journées de fraternité ne sont que le point de départ d'un processus qui va être étendu. Nous allons créer dans un avenir proche un centre culturel africain pour faire connaître l'autre côté de l'Afrique», précise M. César.
Au programme de cette manifestation, des spectacles musicaux des vingt pays participants, des expositions, des compétitions sportives, ainsi que la présentation des différents aspects de l'art culinaire des différents pays. Les habits traditionnels et les articles artisanaux seront présents au cours de ces journées.